Une Romande qui tente de prouver que sa recette est «la meilleure de France»: voilà qui a fait sourire les chefs étoilés Cyril Lignac et Marc Veyrat. Et pourtant. La Suissesse Valentine Lambert a bien participé au tournage de la nouvelle émission culinaire de M6, «Ma recette est la meilleure de France». «Ils m’ont beaucoup taquinée sur le sujet!», confie au bout du fil cette habitante d’Estavayer-le-Lac (FR).
Il en faudrait davantage pour déstabiliser cette jeune femme de 32 ans, au vu des louanges qu’elle va recevoir dans l’épisode programmé vendredi 30 août. «Marc Veyrat a notamment dit que mon dessert était digne d’un pro et Cyril Lignac qu’il avait tout d’un gros câlin. Rien ne pouvait me faire plus plaisir.»
Fan de Cyril Lignac
Après l'avoir repérée sur son compte Instagram sur lequel elle expose de jolies créations pâtissières, la production lui propose de participer à ce nouveau concours culinaire d'une quarantaine de candidats amateurs, pour chacune des sept régions de France. Le défi: présenter une recette unique, avec son histoire. Et convaincre les palais affinés de grands chefs. «Évidemment que j’ai dit oui. J’adore les défis et je suis fan de Cyril Lignac!»
Valentine n’a eu ensuite que quinze jours pour imaginer un dessert. «Mettre en scène le caramel dans un gâteau était une évidence. Je suis tombée dans la marmite petite car ma maman fabrique les célèbres caramels Heidi, qu’elle vend sur les marchés de Romandie. Cette recette familiale nous vient de ma grand-mère et tout son secret réside dans la cuisson.»
Quatre heures de route à haut risque pour son gâteau
Ne lui restait plus qu'à rouler jusqu'au plateau de tournage, à Vienne, dans l’Isère. Quatre heures de route à haut risque! «La tarte devait pouvoir tenir le choc. J’en avais fabriqué trois pour être certaine d’en avoir une présentable. Au volant, ma sœur a fait attention à chaque freinage et nous nous sommes arrêtées souvent pour voir si tout allait bien dans la glacière.»
Sa participation à l'émission, et les félicitations reçues, ont agi sur elle comme un déclic. «Cela fait six ans que je régale mes proches avec mes pâtisseries et qu’il m’arrive de me lever à 3 heures du matin pour tester un pochage. J’ai désormais envie de vivre de cette passion qui me vrille le ventre. Je me donne un an pour réussir.»
Elle a donc quitté son poste dans la vente et pris possession d'un petit local dans lequel elle prépare ses tartes à la commande, et donne des cours de pâtisserie.