Des files d'attente plus longues et de la nourriture encore plus chère: c'est ce qui vous attend peut-être lors de la prochaine édition du festival Paléo, en juillet 2025.
La raison? Une douloureuse qui fait couiner les restaurateurs. Ceux qui ont régalé les festivaliers du Paléo cet été doivent à présent s'acquitter d'une facture qu'ils jugent salée, apprend-on ce matin sur les ondes de la RTS.
Trop de commissions?
La pomme de discorde? «Une commission jusqu'à 45% du chiffre d'affaires» effectuée lors de la semaine d'exploitation, fin juillet. Certains restaurateurs (mais sans préciser lesquels, ni la proportion de restaurateurs concernés) se demandent si Paléo leur «fait les poches» en prélevant un tel pourcentage, continue la RTS.
Interrogé, le président de GastroVaud Gilles Meystre a confié à la radio «ne pas être étonné» par ce fonctionnement. En général, les festivals facturent une redevance aux restaurateurs pour le terrain occupé, plus des frais variables correspondant aux consommations d'eau ou d'électricité par exemple. Deux ressources dont les prix ont explosé dernièrement pour cause d'inflation, et que Paléo répercute vraisemblablement sur les stands.
«La question est de savoir si les hausses sont proportionnelles à l'inflation, ou bien si c'est un prétexte», a poursuivi Gilles Meystre, relevant que les restaurateurs devraient «répercuter» ces hausses de coûts sur leurs prix.
Également citée par la radio, l'organisation de Paléo a assuré «se soucier des restaurateurs» et a annoncé «vouloir réduire le nombre de stands de nourriture l'an prochain» afin d'augmenter leur revenu. Il faudra donc sans doute faire la queue (et payer plus cher).