Congé maternité, temps partiel
Quelle prévoyance pour les femmes?

En moyenne, les femmes suisses vivent environ 3,5 ans de plus que les hommes. Elles disposent néanmoins de moins de capital de retraite pour diverses raisons. Comment les femmes peuvent-elles se protéger contre les écarts de pension ?
Publié: 18.08.2021 à 22:39 heures
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C’est un fait, les femmes gagnent sensiblement moins que les hommes. D’après l’Office fédéral de la statistique, les femmes touchaient un salaire brut mensuel médian inférieur d’environ 800 francs, ou de 11,5%, en 2018. L’écart se réduit, mais très lentement. 800 francs par mois, cela représente environ 10 000 francs par an et près d’un demi-million de francs sur toute une carrière.

Cela veut donc dire qu’en tant que femme, j’aurai aussi moins d’argent pour ma prévoyance vieillesse?
En moyenne, oui. Les rentes (AVS et caisse de pension) des femmes sont inférieures de 37% en moyenne à celles des hommes, comme le montre une étude menée en 2016 par l’Office fédéral des assurances sociales. Les raisons sont multiples: interruptions de carrière, travail à temps partiel et différences de salaire en général. Sans oublier le fait confirmé par des sondages que dans de nombreuses familles, c’est surtout l’homme qui règle les aspects financiers, un sujet auquel les femmes s’intéressent moins. Cela est souvent lié à la naissance des enfants et à la réorganisation des tâches au sein de la famille, encore aujourd’hui.

Nous attendons notre premier enfant. Je mettrai donc ma carrière entre parenthèses pour quelques mois. Que dois-je savoir?
De nombreux couples se disent: on verra quand le bébé sera là. Ils règlent les problèmes à court et moyen terme tels que l’aménagement de la chambre, un déménagement éventuel, une nouvelle répartition du taux d’activité professionnelle entre l’homme et la femme, ou l’obtention d’une place en crèche. Tout cela est déjà assez fatigant. Il ne faudrait pas négliger l’aspect à long terme pour autant. La femme doit réfléchir sans tarder à la façon dont elle entend travailler une fois qu’elle aura des enfants. De préférence dès la grossesse, mais au plus tard après la naissance, il convient d’en parler avec l’employeur et d’envisager diverses possibilités, dont il faut peser le pour et le contre. Quelles seront les conséquences pour la suite de la carrière? Tout ce qui a été acquis précédemment sera-t-il anéanti? Ou d’autres opportunités intéressantes se présenteront-elles? Il appartient au couple de préparer et de planifier ces entretiens. Quoi qu’il en soit, la prévoyance professionnelle d’un couple doit être considérée globalement. Des capitaux doivent être versés pour les deux partenaires, l’un d’entre eux pouvant bien entendu assumer une partie de la prévoyance de l’autre.

Nous avons des enfants. Mon mari travaille à 80%, et moi à 60%. Nous nous partageons la garde des enfants, ce qui est formidable. D’un autre côté, je gagne moins. Que puis-je faire?
Vous n’êtes pas les seuls dans ce cas. D’après des études, environ deux personnes actives sur cinq en Suisse travaillent à temps partiel. Les femmes sont même trois fois plus nombreuses que les hommes à occuper un emploi à temps partiel. L’exemple de calcul suivant montre les répercussions sur le plan financier: supposons qu’une mère de famille de 35 ans touchant un salaire annuel de 100 000 francs réduise son taux d’activité de 100% à 40%. Au fil des ans, elle repasse progressivement à 60% puis à 80%. Toutefois, au moment de son départ à la retraite, elle n’a «que» 370 000 francs environ dans sa caisse de pension. Si elle avait travaillé toutes ces années à temps plein, elle aurait disposé de plus de 530 000 francs, soit 35% de plus. Notez que le salaire de 100 000 francs utilisé dans cet exemple est supérieur à la moyenne.

Le montant «manquant» peut être couvert notamment via le pilier 3a. Verser la cotisation maximale en vigueur, soit 6883 francs actuellement, durant 23 ans permet de compenser la différence de revenu de 160 000 francs de l’exemple ci-dessus, sans tenir compte des intérêts et des intérêts composés. Cette période de 23 ans montre qu’il est préférable de penser à se constituer un 3e pilier quand on est encore jeune. Des solutions reposant sur des fonds permettent aussi de mettre de l’argent de côté de manière efficace. Dans tous les cas, il est recommandé de se faire conseiller. En effet, chaque situation personnelle est différente, notamment en termes de prévoyance.

Ne pas négliger sa prévoyance malgré la multitude de tâches à accomplir

Travail à temps partiel, éducation des enfants, interruptions de carrière: les défis et les tournants sont nombreux dans la vie professionnelle d’une femme. Celle-ci doit gérer le présent tout en pensant à sa retraite. Le plan de prévoyance SmartFlex d’AXA (pilier 3a/3b) permet de profiter du temps présent tout en assurant son avenir. Modulable, il peut être adapté à tout moment aux besoins personnels. Idéal pour une femme!

Travail à temps partiel, éducation des enfants, interruptions de carrière: les défis et les tournants sont nombreux dans la vie professionnelle d’une femme. Celle-ci doit gérer le présent tout en pensant à sa retraite. Le plan de prévoyance SmartFlex d’AXA (pilier 3a/3b) permet de profiter du temps présent tout en assurant son avenir. Modulable, il peut être adapté à tout moment aux besoins personnels. Idéal pour une femme!

Pourquoi m’inquiéter? Je reste femme au foyer. Mon mari gagne assez pour nous deux.
C’est possible, et espérons-le! Si vous êtes heureux ensemble et le restez, nous vous félicitons de tout cœur. Mais dépassons l’aspect romantique: la Suisse enregistre un taux de divorce de près de 50% (16 000 divorces pour 35 000 mariages chaque année). Cette situation a également des répercussions sur la jurisprudence en matière de pensions alimentaires. Au printemps, le Tribunal fédéral a adopté une série de décisions de principe selon lesquelles les femmes divorcées recevront désormais moins facilement une aide financière de leur ex-mari. Et cela précisément parce que les divorces ne sont plus une exception. Il ne faut pas non plus oublier qu’en Suisse, une femme a une espérance de vie supérieure de 3 ans et demi à celle d’un homme. Un contrat de mariage, une assurance-vie ou un testament permettent de se couvrir contre les aléas de la vie.

Même dans les couples appliquant le modèle familial traditionnel où le mari travaille et l’épouse est, par choix, femme au foyer, il est judicieux pour celle-ci de travailler même à un faible taux d’occupation, et ce pour des raisons fiscales. En effet, seules les personnes qui perçoivent un salaire soumis à l’AVS peuvent verser des cotisations au pilier 3a, lesquelles sont déductibles des impôts. Si la personne est affiliée à une caisse de pension, elle peut verser au maximum 6883 francs. Sans affiliation à une caisse de pension, le montant autorisé pour le versement correspond à 20% du revenu net, au maximum toutefois 35 000 francs.

Le concubinage ne serait-il pas une meilleure solution?
Il est dans tous les cas moins contraignant. C’est à vous de voir si cela est une bonne chose ou non. Si vous vivez en concubinage, il est d’autant plus pertinent d’assurer vos arrières. Pourquoi? Voici un exemple: au décès de son concubin, la survivante ne perçoit aucune rente du 1er pilier. En ce qui concerne le 2e pilier, elle touche le cas échéant une rente de partenaire en fonction du règlement de prévoyance de la caisse de pension de son concubin. Les piliers 3a et 3b sont donc d’autant plus recommandés. Mais là aussi, la vigilance est de mise: dans le pilier 3a, l’ordre des bénéficiaires est prescrit par la loi. Les enfants biologiques passent avant la concubine. Comme dans le droit successoral, cet ordre vaut aussi longtemps qu’aucune convention contraire n’est passée. Il est donc important de faire enregistrer auprès de l’institution de prévoyance l’ordre des bénéficiaires, et donc de la succession, pour ce qui est du pilier 3a. Cela ne représente qu’un des nombreux aspects dont il faut tenir compte. Cette check-list sur la prévoyance en cas de concubinage vous en dira plus.

Pendant mon congé maternité, je ne peux rien faire pour ma prévoyance, n’est-ce pas?
Toute femme qui exerce une activité salariée ou indépendante au moment de la naissance a droit à la poursuite du versement du salaire en cas de maternité. Versée pendant 14 semaines au maximum, cette indemnité représente 80% du salaire perçu avant la naissance. Elle est toutefois plafonnée à 196 francs par jour (soit environ 6000 francs par mois). Une femme qui devient mère n’est donc pas privée de revenus. Cet argent peut être investi dans la prévoyance. Comme nous l’avons dit plus haut, pour pouvoir faire des versements dans le pilier 3a, il faut percevoir un salaire soumis à l’AVS. Si cela est le cas, le partenaire peut par exemple aussi soutenir la mère dans le cadre de la prévoyance liée. Cet exemple montre donc également l’importance d’une bonne planification de la prévoyance.

Comment aborder au mieux la planification de la prévoyance?
Une famille veut ce qu’il y a de mieux pour son enfant, elle souhaite le soutenir et lui offrir de nombreuses opportunités. Dans le même temps, les familles et les mères en particulier doivent prendre les devants en matière de prévoyance. Cela vaut tout spécialement pour les femmes célibataires qui n’auront peut-être pas de partenaire à leurs côtés une fois à la retraite. Et si vous faites partie des gens qui disent qu’on ne parle pas d’argent, sachez que cela est faux, en tout cas dans le cadre des liens du mariage ou du concubinage. Dès que deux personnes forment un partenariat, elles doivent planifier leur prévoyance et l’adapter au fil du temps. Peu importe qu’elles aient des enfants. Peu importe qu’elles travaillent à temps partiel. Peu importe qu’elles vivent en solo, en concubinage ou qu’elles soient mariées.

En bref, c’est à moi en tant que femme qu’il appartient de régler ma prévoyance.
Bravo! Une femme bénéficie d’une plus grande protection si elle s’intéresse sans attendre à ses finances et à sa prévoyance. Les solutions novatrices de temps partiel sont déjà devenues réalité dans de nombreux partenariats, et cette tendance est appelée à se développer. Il est de plus en plus important de se concerter avec son partenaire. Nous vivons dans un monde dans lequel il est de plus en plus possible de réaliser ses rêves. Laissons-nous inspirer par ces nombreux possibles: prenons les choses en mains! Analysez votre situation personnelle en termes de prévoyance et veillez à ce que vos souhaits et vos rêves puissent s’intégrer dans la planification de votre prévoyance.

Présenté par un partenaire

Cet article a été rédigé pour le compte d’un client. Les contenus sont de style journalistique et répondent aux critères de qualité de Ringier.

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