L'ex-star excentrique de la NBA Dennis Rodman entend se rendre en Russie pour oeuvrer à la libération de la joueuse de WNBA Brittney Griner, a révélé dimanche NBC News. Ce déplacement pourrait entraver les efforts déjà entrepris, s'inquiète un membre du gouvernement.

L'Union européenne va viser les exportations d'or russe dans son prochain train de sanctions. Elle suit la décision prise par les pays du G7 fin juin.

En marge du sommet de l'OTAN qui s'achève à Madrid ce jeudi 30 juin, les négociations se poursuivent entre les alliés, la Russie, l'Ukraine et la Turquie pour débloquer le grand port céréalier d'Odessa. Des discussions basée sur une convention signée à Montreux en 1936.

Les Etats-Unis vont «renforcer leur positionnement militaire en Europe», a dit mercredi à Madrid le président américain Joe Biden. L'OTAN pourra ainsi «répondre à des menaces venant de toutes les directions et dans tous les domaines: la terre, l'air et la mer».

L'ancien ministre des Affaires étrangères finlandais Alexander Stubb est un fervent partisan de l'adhésion de son pays à l'OTAN. À la veille du sommet de l'Alliance Atlantique à Madrid les 29 et 30 juin, il estime que la Suisse a déjà en partie abandonné sa neutralité.

Réunis dans les Alpes bavaroises, les dirigeants des pays du G7 redoutent la colère des pays du Sud engendrée par la guerre en Ukraine. Et si la Russie parvenait à convaincre les pays émergents que leur avenir est du coté de Moscou?

Le président Français achève le 30 juin sa présidence tournante de l'Union européenne. Dommage. Car à l'évidence, mener la barque de l'UE en pleine guerre en Ukraine lui convient mieux que de faire face aux doléances de ses compatriotes

Vladimir Poutine a reconnu lundi soir l'indépendance des régions séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine et ouvertement menacé Kiev: il a signé des décrets demandant à l'armée russe de «maintenir la paix» dans ces territoires. La guerre apparaît comme inévitable.

Vladimir Poutine et Joe Biden ont accepté lundi de se rencontrer lors d'un sommet, proposé par Emmanuel Macron à la condition qu'une invasion de l'Ukraine n'ait pas eu lieu d'ici-là. Cette annonce surprise intervient alors qu'une guerre était donnée pour imminente.

Joe Biden doit s'engouffrer dans la «Situation Room» de la Maison Blanche pour tenter d'éviter une escalade militaire en Ukraine, face à un Vladimir Poutine qui veut marquer ses propres «lignes rouges» stratégiques.