Le mastodonte pharmaceutique Roche déplore jeudi l'échec d'une étude clinique avancée évaluant une combinaison de son immunothérapie déjà bien établie Tecentriq (atézolizumab) et de son tiragolumab encore en phase de développement contre une forme de cancer du poumon.
Moindre efficacité en termes de durée de survie
L'association des deux produits a démontré une moindre efficacité en termes de durée de survie sans progression de la maladie et de taux de survie total, comparé au pembrolizumab commercialisé par l'américain Merck Scharp and Dome (MSD) sous l'appellation Keytruda en complément d'une chimiothérapie, reconnaît la multinationale rhénane dans un communiqué.
Les critères primaires fixés pour ce sixième volet du programme Skyscraper n'ont ainsi pas été atteints. Le laboratoire s'apprête sur la base de ces résultats à revoir les contours des autres essais cliniques de phase III menés sur le tiragolumab.