Selon le groupe américain, ces numéros ont servi à approcher des personnes dans plusieurs pays, outre les Etats-Unis, en particulier en «Israël, Palestine, Iran et Royaume-Uni».
«Leurs efforts ont semblé se concentrer sur des responsables politiques ou diplomatiques ainsi que des personnalités publiques, parmi lesquels certains étaient associés aux gouvernements du président Joe Biden et de l'ancien président Donald Trump», a assuré le groupe dans un communiqué.
L'enquête réalisée aurait permis de remonter au groupe APT42, «une cybermenace iranienne connue pour ses campagnes utilisant des techniques simples de phishing afin de voler les accès de personnes».
Les pirates se faisaient passer pour le support technique de fournisseurs d'accès
Meta avait déjà lié le groupe lors d'une précédente enquête à des tentatives visant des défenseurs des droits de l'homme en Iran et en Israël, des responsables politiques aux Etats-Unis et des chercheurs et journalistes spécialisés sur l'Iran un peu partout dans le monde.
Parmi les techniques employées, les pirates se faisaient passer pour le support technique du fournisseur d'accès AOL, de Yahoo!, de Google ou de Microsoft.
Meta précise avoir été alerté par des signalements envoyés par certaines des personnes visées, estimant par ailleurs qu'aucune des tentatives d'intrusion n'a porté ses fruits.
Ce n'est pas la première fois que l'Iran est accusé de tentatives de piratage auprès de responsables politiques durant la campagne électorale, alors que l'élection présidentielle du 5 novembre approche.