Visite d'Etat en Suisse
La Première dame française met une école de Berne en effervescence

Alors que son époux était en conférence de presse aux côtés d'Alain Berset, la Première dame française, Brigitte Macron, a rendu visite à une école de Berne. Au programme: selfies, bain de foule et discussions.
Publié: 15.11.2023 à 19:34 heures
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Dernière mise à jour: 15.11.2023 à 20:14 heures
Brigitte Macron a visité l'Ecole cantonale de langue française de Berne mercredi après-midi. Elle s'est notamment adonnée à une séance de selfies avec les élèves de l'établissement.
Photo: ANTHONY ANEX / POOL

En marge de la visite du président français, Brigitte Macron s'est rendue mercredi à l'Ecole cantonale de langue française (ECLF) de Berne. Elle-même enseignante, elle a frappé professeurs et élèves par sa disponibilité et son intérêt pour les questions éducatives.

C'est avant tout l'accessibilité de la Première dame qui a surpris le directeur de l'école, Michel Clémençon, et son équipe. «Madame Macron a pris un bain de foule, elle a fait des selfies avec les élèves. Sa visite était très agréable», a-t-il déclaré à Keystone-ATS à l'issue de cette visite historique pour l'établissement.

L'idée de cette visite est venue de Muriel Zeender Berset, l'épouse du président de la Confédération, a précisé le directeur.

Intégration des élèves «à besoins particuliers»

«Cela n'a pas dû être de tout repos pour les services de sécurité», a encore plaisanté Michel Clémençon. Pendant près d'une heure et demie, Brigitte Macron a visité trois classes de degrés différents (3/4 ème, 7ème et 10ème), interagissant avec les enfants et les jeunes.

Avec les enseignants, Madame Macron a discuté d’intégration des élèves «à besoins particuliers» (à l'ECLF, des élèves trisomiques sont intégrés à des classes «normales») et de harcèlement scolaire.

Sur ce dernier sujet, elle a notamment présenté le concept «d'aide par les pairs» appliqué en France, où des élèves viennent en soutien à des camarades harcelés. «Une idée qui pourrait être reprise en Suisse», selon le directeur. Il a également été question d'une application française permettant aux victimes de cyberharcèlement d'effacer toutes traces des violences subies en ligne.

Un mercredi après-midi chamboulé

Le mercredi après-midi étant normalement congé, l’ECLF a chamboulé son programme. Environ 85% des quelque 320 élèves de l'établissement étaient présents.

Créée en 1944 par des privés, l'ECLF a été reconnue d'utilité publique dès 1960. Elle est aujourd'hui financée par le canton de Berne (65%), la Confédération (25%) et les communes germanophones de l'agglomération bernoise.

Elle applique le programme de la partie francophone du canton, selon le Plan d'étude romand. Son financement a été remis en question par le passé, notamment par la ville de Berne, au grand dam de la communauté francophone. Fin 2021, le Conseil fédéral a confirmé le montant des subventions fédérales.

(ATS)

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