Le pourcentage d'auteurs de ces actes est plus élevé parmi les enseignants que parmi les étudiants, indiquent les auteurs de l'étude. Menée le printemps dernier par le centre de compétences suisse en sciences sociales (FORS), l'enquête se base sur les témoignages de plus de 3500 personnes, soit 17% de la communauté académique.
L'enquête met au jour des faits extrêmement graves. Le personnel et les étudiants ont signalé 150 actes physiques pénalement répréhensibles. Le rapport précise que 102 gestes non désirés ont été rapportés, 42 cas d'attouchements sexuels et 4 viols.
Face à ce constat, l'institution se dit vivement préoccupée par la fréquence et la gravité des actes de harcèlement. Elle déplore que les femmes soient systématiquement plus touchées que les hommes.
L'Université de Lausanne a connu un changement de direction à l'été 2021. La direction actuelle assure qu'elle n'était pas au courant des viols et que «bien moins de signalements» ont été portés à sa connaissance, rapporte «24 heures».
(ATS/Blick)