Trois millions de personnes touchées
Vente en vrac, l'information allergène s'améliore mais reste incomplète

L'information sur la présence éventuelle d’allergènes dans les aliments vendus en vrac s’est améliorée. Toutefois, les derniers contrôles menés par les chimistes cantonaux montrent qu’il reste encore des progrès à accomplir.
Publié: 11:39 heures
|
Dernière mise à jour: 11:45 heures
Les restaurants ou cantines sont tenus de pouvoir informer sur d'éventuels allergènes dans leurs plats. La situation s'est améliorée, constatent les chimistes cantonaux. (photo prétexte)
Photo: VALENTIN FLAURAUD
sda-logo.jpeg
ATS Agence télégraphique suisse

L'information s'est améliorée sur les éventuels allergènes pour les denrées alimentaires vendues en vrac. Mais des progrès restent à faire, selon de nouveaux contrôles effectués par les chimistes cantonaux.

En Suisse, près de trois millions de personnes sont touchées par des allergies et des intolérances alimentaires, en particulier les enfants et les adolescents, rappelle mercredi l'Association des chimistes cantonaux de Suisse. Cette catégorie de population a donc besoin d'informations spécifiques pour savoir si des aliments contiennent des ingrédients critiques pour eux.

De nombreux contrôles

Pour les aliments préemballés, ces ingrédients doivent être indiqués sur l'étiquette. Depuis 2018, cette obligation s'applique également aux aliments en vrac, comme les plats à emporter ou ceux qui sont servis dans les restaurants ou les boulangeries. Le droit suisse donne, dans ce cas de figure, la possibilité de fournir oralement les informations.

A la suite de l'introduction de cette réglementation, les chimistes cantonaux ont vérifié en 2018 si ces directives étaient respectées. Le résultat n'a pas été satisfaisant: des manquements ont été constatés dans 55% des contrôles effectués et 18% des établissements contrôlés n’ont pu fournir aucune information.

La situation s'est améliorée depuis. En 2024, plus de 900 établissements alimentaires ont à nouveau été contrôlés. Il en ressort que dans 74% d'entre eux, les informations fournies aux consommateurs étaient correctes. Dans 26% des cas, il y avait des lacunes. Enfin, dans 13% des cas, aucune information n'était disponible. Des mesures correctives ont été ordonnées auprès des entreprises en infraction afin de remédier aux manquements.

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la