L’augmentation du coût de l’énergie et la hausse des prix, atteignant 3,5% en Suisse – et parfois largement plus de 10% dans des destinations phares de la zone euro – ont poussé un tiers des personnes interrogées, qui résident en Suisse, à ajuster leurs projets de voyage en fonction de leur situation économique. Par conséquent, elles renoncent à partir en voyage, choisir des destinations plus abordables que prévu ou raccourcir leur séjour.
Sur le tourisme en Suisse
Malgré le ralentissement du Covid-19, la voiture reste le moyen de transport privilégié des Suisses pour les vacances estivales, devant l'avion et le train. Cette tendance se confirme par le fait que les personnes interrogées n’ont jamais été aussi peu nombreuses depuis 2020 à penser que les voyages doivent être effectués dans le respect du climat.
Les grèves préoccupent peu
Outre des critères économiques, la priorité reste la sécurité et les infrastructures de base sur place pour 89% des personnes interrogées. La menace terroriste et le taux de criminalité sont également déterminants pour la majorité des sondés au moment de choisir sa destination. Le risque de grève semble moins préoccuper.
Après quelques années pleines d’incertitude, les personnes qui prévoient de partir en voyage accordent une grande importance à la rapidité et la qualité des voies de communication avec la Suisse une fois à l’étranger.
Voyages considérés comme plus sûrs
Ces éléments pèsent désormais davantage dans la prise de décision. La possibilité de réserver et d’annuler à la dernière minute, ainsi que les assurances de voyage couvrant les frais d’annulation perdent en revanche de terrain, au fur et à mesure que la crise sanitaire s’éloigne.
La guerre en Ukraine ne semble susciter qu’un sentiment d’insécurité latent. Environ la moitié des habitants interrogés estime que l’on bénéficie de davantage de sécurité en voyage, en 2022, qu'en 2021. Ils sont quatre sur cinq à estimer que le niveau de sécurité en voyage continuera d’augmenter cette année.
Ce septième baromètre du voyage s’appuie sur un sondage téléphonique réalisé entre mi-février et mi-mars, auprès de 1010 personnes vivant en Suisse (marge d'erreur +/- 3,1%). 1039 membres du TCS ont également participé à une enquête en ligne menée par l’institut de recherche gfs.bern (marge d'erreur +/- 3%).
(ATS)