«Une peine mesurée», estime le procureur
Dix mois requis contre l'ex-secrétaire général de la Fondation de Beaulieu

L’ex-secrétaire général de la Fondation de Beaulieu comparaît depuis mardi devant le Tribunal de la Côte pour gestion déloyale. Le procureur a estimé que Marc Porchet a volontairement «créé une opacité» au sein de la structure.
Publié: 10.08.2023 à 11:42 heures
Le verdict du procès de l'ex-secrétaire général de la Fondation Beaulieu à Lausanne est attendu pour le 21 août (archives).
Photo: JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Le Ministère public vaudois a requis jeudi dix mois de prison avec sursis à l'encontre de l'ex-secrétaire général de l'ancienne Fondation de Beaulieu à Lausanne. Le procureur estime que le prévenu s'est rendu coupable de gestion déloyale aggravée.

Pour le procureur général adjoint François Danthe, la gestion du prévenu Marc Porchet a été «dysfonctionnelle» et «opaque». «Sa double casquette (secrétaire général de la Fondation et patron de sa fiduciaire mandatée, ndlr) volontairement acceptée est porteuse d'un conflit d'intérêts patent», a-t-il dit. Le sursis s'étend sur trois ans.

Le procureur a estimé que la «complexité» de la structure de la gestion de Beaulieu était «organisée, réfléchie et voulue». Marc Porchet a «créé une opacité», il bénéficiait d'une «indépendance totale» et il n'y avait «aucun système de contrôle interne et transparent», a argué François Danthe.

Il a qualifié cette peine de «mesurée» pour une «faute moyenne». Marc Porchet a toutefois «trompé la confiance» de la Fondation de Beaulieu, «privilégiant ses propres intérêts».

(ATS)

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