Les sept sages peuvent poser des questions à leur propre logiciel d'intelligence artificielle (IA), qui fonctionne comme ChatGPT. Il y a cinq mois, en novembre dernier, l'Office fédéral de l'informatique et de la télécommunication (OFIT) a lancé le programme Gov-GPT pour le Conseil fédéral, indique le «Tages-Anzeiger» ce lundi 24 mars.
Outre les conseillers fédéraux, des directeurs d'offices fédéraux et des chefs de secrétariats d'Etat y ont également accès. L'IA de la Confédération se nourrit d'informations qui vont jusqu'au niveau «confidentiel», bien qu'elle soit basée sur le système de Llama – le modèle linguistique de Meta et Mark Zuckerberg.
Des informations sécurisées?
Seuls les contenus classés «secrets» sont interdits. Mais pas de panique: l'agent conversationnel (chatbot) est exploité dans un «environnement spécialement sécurisé dans les propres centres de calcul de l'administration fédérale», explique l'OFIT dans les journaux alémaniques du groupe Tamedia.
En somme, Gov-GPT a (presque) toutes les fonctionnalités de ChatGPT ou de Llama mais fonctionne dans un environnement cloisonné. Ce projet pilote a peut-être permis à Guy Parmelin de traduire en français du charabia alémanique, ou à Viola Amherd de rédiger sa lettre d'adieu, plaisante le «Tages-Anzeiger».