Les médias attendaient avec beaucoup d'impatience le communiqué de presse de la police vaudoise sur la fusillade en gare de Morges. La police a fini par communiquer ce mercredi en fin de soirée, confirmant que l'homme abattu par un officier de police était bien un Suisse de 37 ans, natif et habitant le canton de Zurich. La police vaudoise confirme aussi que la victime a menacé les policiers avec un couteau.L'arme blanche était d'une longueur de 26 cm comportant une lame de 13 cm. Elle a été retrouvée sur les lieux du drame.
«L'homme mortellement blessé par un agent de Police Région Morges a pu être formellement identifié par la brigade de police scientifique de la Police cantonale vaudoise. Il s'agit bien d'un homme de nationalité suisse, natif et habitant du canton de Zurich. Inconnu des services vaudois de police, il l'était en revanche de la police zurichoise», écrit la police cantonale.
Trois coups de feu
«Les investigations menées par les enquêteurs de la police scientifique confirment que trois coups de feu ont été tirés par un seul policier. Les premiers résultats émanant du Centre universitaire romand de médecine légale (CURML) indiquent que l'un des impacts a provoqué une hémorragie massive, inévitablement et rapidement fatale», précise-t-elle.
La police vaudoise «ne dispose en l'état d'aucune information démontrant un lien de la victime avec la radicalisation», souligne-t-elle. L'enquête se poursuit par ailleurs.
La police est aussi revenue sur le déroulement des faits. Selon elle, l'homme est arrivé en train à Morges en provenance de Zurich, via Genève, lundi 30 août vers 16h45. La raison de son arrêt en gare de Morges n'est pas connue.
Réanimation pas immédiate
Plusieurs témoins auditionnés disent l'avoir vu cheminer sur les voies de circulation des trains, puis sur le quai de gare où les faits se sont déroulés peu avant 18h00 le même soir, peut-on lire dans le communiqué.
Contrairement à ce qu'avait indiqué la police dans un premier temps, le premier geste de réanimation a bien été prodigué par un infirmier présent sur les lieux et non par les policiers, et ce environ quatre minutes après le dernier tir, précise-t-elle cette fois-ci.