Port d'un masque, hygiène des mains ou maintien d'une distance physique – ces mesures ne sont pas seulement utiles pour lutter contre la propagation du coronavirus, mais aussi la transmission de tous les autres virus. Ainsi, les cas de grippe ont nettement diminué au cours des deux années de pandémie. L'adoption de ces mesures a également permis de réduire la propagation du virus respiratoire syncytial (VRS), une infection touchant majoritairement les nourrissons et jeunes enfants.
Ainsi, selon la Société médicale du Valais (SMVS), il n’y a pas eu un seul cas de VRS à l’hôpital lors du premier hiver de la pandémie – grâce aux mesures adoptées.
Porter un masque même sans obligation
La Société estime qu'il devrait en être de même à l'avenir. C'est pourquoi elle a lancé jeudi, avec le soutien de diverses organisations du secteur de la santé, une campagne qui vise à normaliser le port du masque dans notre quotidien. La devise de la campagne: «Ensemble en bonne santé grâce à de bonnes habitudes».
L’objectif est un changement de culture, explique Monique Lehky Hagen, présidente de la Société Médicale du Valais. Quel que soit le virus que l’on attrape, on devrait à nouveau appliquer de manière responsable les mesures adoptées lors de la pandémie de coronavirus, comme le port du masque. «Si nous sommes malades, nous devrions protéger les autres – même sans instructions des autorités», explique la médecin de famille à Blick. Les personnes à risque pourraient ainsi être mieux protégées.
Le Parlement se penche sur la question
«Le masque au bon moment et au bon endroit» devrait devenir le symbole d’une approche respectueuse et solidaire des maladies, explique la présidente de la SMVS. En outre, une telle approche réduirait la charge quotidienne des hôpitaux et cabinets médicaux.
La médecin valaisanne est certaine que c’est le bon moment pour lancer la campagne, maintenant que les dernières mesures de lutte contre le coronavirus ont été abandonnées. Une intervention dans ce sens est en suspens au Parlement national.
(Adaptation par Quentin Durig)