Trio arrêté à la frontière
Réceptionniste d'hôtel ligoté lors d'un vol à main armée à Genève

Trois malfrats ont braqué un hôtel genevois le 10 août, menaçant le réceptionniste avec une arme et une gazeuse. Originaires de la région lyonnaise, ils ont été arrêtés à la frontière franco-suisse avec leur butin de 1782 francs et diverses armes.
Publié: 29.08.2024 à 17:12 heures
Les braqueurs ont été arrêtés à la douane de Perly, avant de pouvoir rejoindre la France.
Photo: Keystone
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Lucie FehlbaumJournaliste Blick

Le réceptionniste de l'hôtel Ramada Encore, dans le quartier genevois de la Praille, va se souvenir longtemps de la nuit du 10 août. Selon les informations de la «Tribune de Genève», deux malfaiteurs ont débarqué à 3h45 du matin, se faisant passer pour des clients.

La «cliente», une française de 19 ans accompagnée d'un homme, a soudainement braqué l'employé avec une arme et une bombe lacrymogène, permettant à son complice de le ligoter. Peu après, les voleurs se sont enfuis avec leur butin de 1782 francs et sont montés dans une voiture conduite par une autre femme.

Il détache ses liens et appelle la police

Le trio, venu de la région lyonnaise, a tenté de retourner en France. Cependant, ils n'ont jamais passé la frontière, indique la «Tribune». Après leur départ, le réceptionniste est parvenu à défaire ses liens et à alerter les forces de l'ordre qui ont fait barrage près de la douane de Perly. 

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Les enquêteurs ont arrêté les suspects et saisi dans la voiture l'argent volé, des colliers de serrage, une arme factice, une bombe lacrymogène, un pied-de-biche et des gants en latex noirs. Lors de leur interrogatoire, les prévenus, poursuivis pour brigandage, ont admis les faits et désigné un commanditaire français.

Prévenue maintenue en détention

Pour la justice, il est crucial d'empêcher la jeune prévenue d'entrer en contact avec le «cerveau» de cette opération, ou avec les autres suspects. Il faut aussi absolument éviter qu'elle ne fasse disparaître des preuves. Sa détention sera donc prolongée jusqu'au 10 octobre. 

La Chambre pénale de recours craint également de la voir disparaître dans la nature. La France, son pays d'origine, n'extrade pas ses ressortissants.

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