Ce mois de février se montre sous son jour le plus agréable. Du ciel bleu, du soleil à profusion, des températures presque printanières. Ce redoux ne va pas durer longtemps, mais laisse entrevoir des perspectives d’un printemps dans la même veine.
C’est en tout cas ce qu’indiquent les projections saisonnières de MétéoSuisse. Selon les experts en météorologie, il y a une probabilité de 60% pour que les mois de mars, avril et mai soient doux. On s’attend à des températures moyennes de plus de 10,4°C au cours de ces trois mois. Une situation inégalée au cours des 30 dernières années.
Pour le météorologue Stefan Bader, un printemps plus chaud n’a rien d’étonnant. «Nous observons une augmentation des températures année après année». Pour lui, la cause de ce phénomène ne fait pas de doute. Il s’agit du réchauffement climatique. «En Suisse, la température moyenne annuelle a augmenté de 2°C au cours des 150 dernières années», nous explique-t-il.
«Modèles à prendre avec précaution»
Stefan Bader part du principe que celle-ci augmentera à nouveau de 2°C d’ici la fin du siècle. Les perspectives saisonnières ne sont toutefois que des prévisions, souligne Bader. «De tels modèles doivent être considérés avec prudence». Toujours est-il que le service météorologique allemand prévoit lui aussi un printemps chaud en Europe pour 2022.
(Adaptation par Jocelyn Daloz)