Les finances des hôpitaux universitaires souffrent passablement. Cette situation pourrait avoir des conséquences importantes sur la population. Réunis devant la presse, les responsables des cinq hôpitaux universitaires et des facultés de médecine suisses ont souligné le rôle central de leurs institutions en tant que piliers des soins de santé ainsi qu’en tant que centres de recherche et instituts de formation.
Ce rôle est actuellement soumis à une forte pression en raison d’importants investissements, d’une part dans des infrastructures numériques et architecturales et d’autre part dans l’adaptation des conditions de travail. Ces investissements sont nécessaires, mais ils ne sont pas pris en compte dans les tarifs. «Le partenariat tarifaire est ainsi vidé de son sens», écrit l’association Médecine Universitaire Suisse (unimedsuisse) dans un communiqué, «et c'est surtout la population qui en pâtira».