Après quelques jours de pause pour de nombreux Romands, Blick, avec le soutien de l’ATS, vous accompagne en douceur dans cette reprise. Au programme: un condensé des infos suisses à retenir en ce mardi 22 avril. On embarque:
Un registre des poursuites unique pour toute la Suisse?
Les associations consultées par Tamedia réagissent positivement au projet d'introduction d'un extrait du registre des poursuites à l'échelle nationale. Du lobby economiesuisse à celui des locataires ou des propriétaires en passant par l'Association des Communes suisses, elles sont unanimes sur le principe, écrivent mardi la «Basler Zeitung», la «Berner Zeitung»/«Der Bund» et le «Tages-Anzeiger». Il existe actuellement 354 offices de poursuite en Suisse, rappellent les titres de Tamedia. Leurs données ne sont pas mises en réseau. La Commission des affaires juridiques du Conseil national souhaite créer les bases légales nécessaires: il est prévu de soumettre cet objet au Conseil national à la session d’été 2025.
La Poste persiste dans le DEP malgré les critiques
Nicole Burth, directrice des services numériques de La Poste, défend mardi dans «Le Temps» les investissements du géant jaune dans le dossier électronique du patient (DEP), qui peine à convaincre. A fin mars, quelque 108'000 dossiers étaient ouverts en Suisse, dont 92'700 tournent avec la technologie de La Poste. Le privé investit peu, voire pas du tout, mais La Poste a la capacité de mener un tel projet sur le long terme: elle a investi plus de 100 millions de francs sur une période de dix ans, détaille Nicole Burth. Mais le géant jaune a constaté que sa technologie, fournie par Siemens, est datée et a opté pour les logiciels plus modernes du fournisseur danois Trifork. Ce changement effectif l'an prochain explique la résiliation en mars du contrat avec Cara, prestataire qui gère le DEP dans cinq cantons romands, selon la responsable.
Le Conseil fédéral temporise sur le référendum UE
Le Conseil fédéral ne devrait pas prendre de position claire dans un premier temps quant au type de référendum à organiser sur les nouveaux accords européens, affirme mardi la «Neue Zürcher Zeitung», qui s'attend à ce que le gouvernement laisse ouverte en juin la question de savoir si le projet sera soumis à un référendum facultatif ou obligatoire. Ce qui signifie que le Conseil fédéral attendra les retours de la procédure de consultation alors qu'il avait annoncé qu'il prendrait une décision définitive sur le type de référendum au moment du lancement de la procédure de consultation. La décision finale reviendra au Parlement.
Un élu veut aider Genève avec une task force
Pour aider la Genève internationale, le conseiller national Nicolas Walder (Verts/GE) propose la nomination d’un envoyé spécial et la création d’une task force, rapportent mardi «24 heures» et la «Tribune de Genève». Il déposera un texte dans ce sens lors de la session spéciale du parlement en mai. Pour Nicolas Walder, la Suisse doit aussi travailler à l’organisation d’un sommet de haut niveau sur l’avenir du multilatéralisme. A droite, Pascal Broulis (PLR/VD) et Vincent Maitre (Centre/GE), qui ont déjà demandé au Conseil fédéral de présenter un plan d’action international pour renforcer le système multilatéral, estiment que le député écologiste ne fait qu'éparpiller les forces avec de nouvelles propositions.
E-ID: tensions entre comités autour du référendum
Le mouvement Mass Voll dépose mardi à la Chancellerie fédérale les signatures encore manquantes pour l'aboutissement du référendum sur l'identité électronique. Un premier dépôt de signatures jeudi dernier avait jeté un froid entre les trois comités référendaires. Une partie des signatures ont en effet été déposées à la Chancellerie, manifestement sans le consentement des autres organisations.