Les centres de consultation romand et alémanique pour les personnes ayant «une attirance sexuelle pour les enfants et les jeunes», DIS NO et Beforemore, ont reçu 110 appels et sollicitations en 2024, contre 82 un an plus tôt. Elles provenaient pour moitié de personnes directement concernées, le reste émanant de leur entourage ainsi que de thérapeutes.
Les personnes ayant des attirances sexuelles envers des enfants et des jeunes «n'ont pas choisi ce penchant, pourtant elles sont responsables de leurs actes», indique mardi un communiqué de DIS NO et Beforemore.
Les appels sont anonymes, et les personnes concernées ont la possibilité de parler à des thérapeutes. L'objectif est de prévenir un passage à l'acte et toute violence ou représentation de violence sexuelle à l'encontre de mineurs.