Sous les bons offices helvètes
La Suisse salue l'échange de prisonniers Iran/Etats-Unis

La Suisse a salué lundi le «geste humanitaire» entre les Etats-Unis et l'Iran qui a conduit à l'échange de cinq prisonniers américains contre cinq prisonniers iraniens. La Confédération a œuvré à cet échange de détenus dans le cadre de ses bons offices.
Publié: 18.09.2023 à 20:06 heures
L'ambassadeur de Suisse en Iran a accompagné les cinq ressortissants américains libérés par la République islamique de Téhéran à Doha, a indiqué le conseiller fédéral Ignazio Cassis sur le réseau social X (anciennement Twitter).
Photo: keystone-sda.ch

L'ambassadeur de Suisse en Iran a accompagné les cinq ressortissants américains libérés par la République islamique de Téhéran à Doha, a indiqué le conseiller fédéral Ignazio Cassis sur le réseau social X (anciennement Twitter).

Ils ont été accueillis par le directeur de la Division Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) du DFAE et remis aux autorités américaines. Washington a de son côté relâché cinq Iraniens.

«Le dialogue est toujours la meilleure voie»

«Forte d'une expérience et d'un savoir-faire acquis de longue date, la Suisse a contribué pour beaucoup à ce que ce geste humanitaire connaisse une issue favorable», souligne le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué.

Elle a également facilité le dégel de fonds iraniens bloqués en Corée du Sud prévu dans le cadre de l'accord qui avait été conclu. L'argent débloqué devra être exclusivement utilisé à des fins humanitaires. La Suisse a endossé ce rôle-clé «dans le cadre de ses bons offices, à la demande des parties concernées», précise le DFAE.

Le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis s'est félicité de cet échange de prisonniers et a remercié les parties de la confiance qu'ils ont accordée à la Suisse. «Le dialogue est toujours la meilleure voie», a-t-il dit, assurant que la Confédération est «disposée à entreprendre d'autres démarches de facilitation».

La Suisse représente les intérêts des Etats-Unis à Téhéran en raison de la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays après la Révolution islamique de 1979.

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