Le nombre de nouveaux cas reste élevé, mais le rythme de l'accélération semble se ralentir. Selon le chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l'OFSP, Patrick Mathys la Suisse se trouve vraisemblablement dans une phase de plateau. «Malgré cela, nous continuons d'afficher l'un des taux d'incidence les plus élevés d'Europe», a-t-il toutefois averti mardi devant les médias à Berne.
Le nombre d'hospitalisations diminue également légèrement, mais la charge pesant sur les hôpitaux reste forte. Plus de deux tiers des personnes hospitalisées dans les unités de soins intensifs en Suisse sont des patients Covid. «Il ne faut pas s'attendre à une diminution immédiate et significative», a noté Patrick Mathys.
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Propagation rapide d'Omicron
Les données actuelles sont toutefois en grande partie liées au variant Delta. Patrick Mathys s'attend à un doublement des cas d'Omicron tous les trois à quatre jours, comme on peut le voir au Danemark ou en Grande-Bretagne. Ce variant représente vraisemblablement 10 à 20% des cas à l'heure actuelle.
«En raison de ses caractéristiques, nous partons du principe que ce variant va se propager très rapidement et que le nombre de cas va augmenter», a souligné M. Mathys. L'expert de la Confédération table sur un grand nombre d'infections en peu de temps.
La légère détente actuelle doit donc être interprétée comme «le calme avant la tempête», a-t-il prévenu. Cela parce que Omicron est plus facilement transmissible et peut en partie contourner la réponse immunitaire. La pression sur les hôpitaux va probablement significativement augmenter. Il reste à voir si les mesures d'endiguement seront suffisantes. (ATS)