«L'expertise a montré que la résistance des attaches du sac au ballon n'était plus conforme à la norme européenne concernée, avec des valeurs de rupture inférieures à la moitié de celles exigées par cette norme», écrit mercredi le Ministère public.
Un guide de montagne avait perdu la vie après une avalanche survenue dans la région de Siviez/Nendaz, le 23 janvier 2021. Le malheureux a été retrouvé enseveli muni de son sac - un Mammut Airbag 3.0 Light Protection modèle 2017 - avant de décéder par la suite. Le ballon de l’airbag a été retrouvé en aval de la zone de l’avalanche.
A lire aussi
Pas de liens de causalité certifiés
L'expertise menée dans le cadre de l'enquête a révélé que les sacs usagés mais toujours utilisables (selon les prescriptions du fabricant) ne sont plus conformes à la norme européenne correspondante, observe le Ministère public.
En l’état de cette procédure, il est cependant précisé que le lien de causalité entre la résistance des attaches reliant le sac au ballon et le décès de la victime n’est pas établi.
Rendre attentif aux risques
Les autorités entendent néanmoins rendre attentif les utilisateurs des Mammut Airbag 3.0 Light Protection modèle 2017 au fait que la résistance des attaches diminue fortement dès que ces sacs sont utilisés et donc exposés à des facteurs susceptibles d'affaiblir les attaches, comme le soleil ou l'humidité.
Il n’est pas possible de déterminer la diminution de résistance en fonction du nombre d’utilisations. Il n’est pas exclu, conclut le communiqué, qu’un tel problème existe également sur des sacs airbag d’autres marques, de conception similaire.
(ATS)