Les Genevois voteront ces prochains mois sur l'initiative «Pour une transition rapide vers le solaire». Les Vert'libéraux ont décidé de maintenir leur texte. En cause: le manque d'ambition du contre-projet voté à l'unanimité par le Grand Conseil en décembre.
Le contre-projet constitue une victoire d'étape, mais il est insuffisamment ambitieux pour concrétiser le potentiel solaire du canton, qui n'est actuellement exploité qu'à hauteur de 6%, ont indiqué mardi les Vert'libéraux genevois. Or le contre-projet se limite à 13% supplémentaires d'ici à 2030, déplorent-ils dans un communiqué.
«Le contre-projet est un premier pas»
L'initiative vise les gros consommateurs d'ici à 2030 et l'ensemble du potentiel d'ici à 2035, a rappelé Aurélien Barakat, président des Vert-libéraux genevois, dans un entretien à la «Tribune de Genève». Le parti était prêt à retirer son initiative, mais le contre-projet «minimaliste» élaboré en commission a été revu à la baisse en continuant «à soumettre des bâtiments à autorisation», déplore Aurélien Barakat.
Prévues par l'initiative, les garanties financières de l'Etat liées au prix de l'électricité ont aussi été assouplies. Pour Aurélien Barakat, «le contre-projet est un premier pas, mais il n'est pas à la hauteur de l'urgence climatique.» Il estime donc que «la population doit pouvoir se prononcer sur un développement rapide et ambitieux du solaire.»