Dans les rayons des supermarchés, des affichettes annoncent un assortiment réduit en œufs suisses. Une pénurie qui alerte les consommateurs et la RTS, qui a cherché des explications en ce dimanche 9 mars. Cette année, peu avant Pâques, «la demande a plus augmenté que d'habitude», argumente le Fribourgeois Daniel Würgler, éleveur et président de la faîtière de la production d'œufs GalloSuisse.
Plusieurs éléments font de l'œuf suisse un incontournable. La période pascale, qui est un pic de consommation avec Noël, et le côté «tendance» de l'œuf dans les cuisines, à la fois économique, facile à cuisiner de plein de manières et source de protéines importante. Face à la viande, souvent chère, l'œuf est bon marché.
Aussi, les éleveurs de poules peuvent difficilement réagir à la demande renforcée. Les stocks se prévoient plus d'une année à l'avance et accueillir plus de bêtes demande des aménagements conséquents. Pour le spécialiste, on ne peut pas parler de pénurie, car il reste possible de compenser avec les importations.