Les CFF «auront besoin de plus de trains» pour «développer les liaisons transfrontalières». La compagnie ferroviaire annonce ce jeudi 13 mars dans un communiqué qu'elle étudie «la possibilité d’acquérir jusqu’à 40 trains à grande vitesse à courant multiple». Objectif pour 2030 avec tous ces TGV? Se tourner vers l'Italie, la France... ou vers Barcelone et Londres.
Il s'agit de réagir à l'augmentation des «clientes et clients voyageant entre la Suisse et l’étranger», mais aussi de rénover ses trains. Les CFF évoquent le remplacement probable «des véhicules plus anciens (Astoro 1re série, ETR 610) dans la deuxième moitié des années 2030». A l'heure actuelle, les CFF possèdent 19 TGV de marque Astoro – qui voyagent entre la Suisse et l'Italie – et exploitent les TGV Lyria – pour la France et Paris – en collaboration avec la SNCF.
L'ex-régie publique a publié ce mercredi 12 mars un préavis sur la plateforme d’achat Simap. Celui-ci devrait permettre «un échange d’information à l’adresse des fabricants de matériel roulant et un autre à l’attention des opérateurs de leasing opérationnel». Le fabricant auprès duquel les CFF se procureront les engins roulants et la manière de procéder ne sont donc pas encore connus.
Renseignements pour un achat à 1 milliard
Selon Watson, l'achat de 40 TGV pourrait coûter environ un milliard de francs, si ce n'est plus, aux Chemins de fer fédéraux. En effet, la SNCF est également en tractations avec le fabricant Alstom pour un achat de 115 nouveaux trains rapides qui coûterait près de 4 milliards d'euros.
Deux options sont envisagées, dévoile le communiqué: l'achat pur et simple, avec contrat de service et de maintenance des trains sur 15 ans ; et un contrat de leasing opérationnel, là-aussi pour 15 ans. Les CFF projettent des discussions avec les fournisseurs en avril ou mai 2025. De quoi servir de «base d’information importante pour un éventuel appel d’offres», qui aurait «probablement lieu en 2026».