Que s'est-il passé à Lausanne en fin de week-end dernier pour qu'une jeune femme de 26 ans soit retrouvée morte à la rue Centrale? Selon un voisin réveillé par des «cris d'homme» vers 3h30 et cité par «20 minutes» ce mardi 22 avril, un policier a tenté de faire un massage cardiaque à la jeune femme, étendue sur le trottoir.
Selon nos informations, la jeune femme décédée est une barmaid spécialisée dans les cocktails, employée du Lausanne Cocktail Club (LCC) – situé à une centaine de mètres du lieu du drame. Dans une story Instagram publiée ce jeudi 24 avril, le bar indique traverser «une période difficile après la perte d'un membre cher» à l'équipe.
Un «ange» et une mixologue douée
Blick a tenté de joindre l'établissement, recevant comme réponse qu'il était trop tôt pour en parler. Sur ses réseaux sociaux, le LCC appelle sa clientèle à respecter le deuil de ses collaborateurs et leur «besoin de calme et de discrétion en évitant de poser trop de questions».
Encore sous le choc, un client confie être «bouleversé par sa mort»: «Elle avait 'ses têtes' et un caractère bien trempé, mais c’était une personne formidable et extrêmement douée. Aujourd’hui, c’est le monde de la mixologie qui est en deuil.»
Née en 1999 comme l'indique la police, la barmaid décédée était très appréciée de ses collègues. Toujours sur Instagram, la story publique d'une ex-collaboratrice évoque un «ange» parti trop tôt. Selon nos informations, elle habitait à la rue Centrale, au-dessus de l'endroit où son corps a été retrouvé.
L'intervention d'un tiers «pas privilégiée»
Contacté ce vendredi, le Ministère public confirme qu'une enquête est en cours pour déterminer les circonstances du décès. «Selon les premiers éléments recueillis, l'intervention d'un tiers n'est pas l'hypothèse privilégiée», affirme toutefois Vincent Derouand, porte-parole de l'organe judiciaire vaudois.
Dans quel état était-elle? S'agit-il d'une chute d'un balcon, d'un suicide? L'autopsie pourra répondre à ces interrogations, mais un acte criminel n'est probablement pas en cause. Les autorités ne devraient pas communiquer outre mesure.