Les employées de Singer, à Boudry (NE), ont désormais droit à 30 minutes par mois de pause-pipi en plus que leurs collègues masculins, relate «Arcinfo» ce jeudi 20 février. La manufacture horlogère neuchâteloise a récemment gagné en justice le droit de faire timbrer son personnel pour décompter le temps passé sur le trône.
Toutefois, le Tribunal avait estimé que la démarche de l'employeur était discriminatoire. Grand prince, le spécialiste du cadran de montre vient donc d'annoncer – si on calcule bien – une petite minute et 12 secondes par jour accordée aux femmes.
Une «solution pragmatique»?
C'est maintenant chose réglée avec cette «solution pragmatique», se félicite l'entreprise citée par «Arcinfo», qui estime correspondre désormais aux attentes de l'Office des relations et des conditions de travail neuchâtelois (ORCT).
L'affaire, révélée par la RTS en octobre dernier, avait déclenché la colère du syndicat Unia, qui vise à défendre le droit des travailleurs. Une syndicaliste, interrogée par le journal, salue la mesure, mais attend d'en voir les effets.