Séisme dans le volleyball suisse. Après une défaite en championnat le mercredi 19 mars dernier, l'équipe féminine de Genève Volley a reçu un effrayant message anonyme en ligne, fait de menaces de viol collectif et de mort. Parmi lesquelles la volonté de tuer les joueuses à la hache ou le souhait que leurs familles attrapent le cancer, informe la capitaine Flavia Knutti ce mardi 25 mars sur les ondes de la RTS.
C'est la coach du Neuchâtel Université Club (NUC), Lauren Bertolacci, qui a dévoilé les menaces sur Instagram, dans l'espoir de lancer l'alerte sur la violence dans le sport et que des mesures soient prises. Vendredi, le journal neuchâtelois «Arcinfo» a dévoilé que le club visé était le Genève Volley.
Menaces en ligne d'une «violence inouïe»
Le club sportif indique avoir pris les mesures pour protéger ses joueuses. La police doit encore identifier l'auteur du message, sans quoi il est «compliqué de déposer une plainte contre X» dans un tel cas, ont expliqué les agents à la capitaine.
La «violence inouïe» et «sans précédent» d'un tel message, selon la figure Jo Gutknecht, a fait réagir le petit monde du volley suisse. L'hypothèse de parieurs frustrés par cette défaite est évoquée.
