La société de navigation est sous l'eau
Les remous continuent autour des lacs de Neuchâtel et de Morat

La société de navigation des lacs de Neuchâtel et Morat est toujours en difficulté. La saison sera en péril si l'entreprise n'améliore pas les conditions de travail de ses employés.
Publié: 01.04.2025 à 10:34 heures
Le nouveau directeur général de la LNM a reconnu «une fatigue généralisée» de ses employés.
Photo: Keystone
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ATS Agence télégraphique suisse

Les difficultés continuent pour la LNM, société de navigation sur les lacs de Neuchâtel et Morat. Les employés «désespérés et à bout» estiment que la saison est en péril si l'entreprise n'améliore pas les conditions de travail. Un membre de la direction a été licencié.

«La confiance ne se gagne pas en trois mois», a déclaré Peter Voets directeur général de la LNM depuis le 1er janvier, dans l'édition d'Arcinfo parue mardi. «Des propositions me sont remontées et beaucoup sont pertinentes», a-t-il ajouté. Une réunion entre employés et direction s'est tenue le 12 mars.

Le nouveau directeur général a reconnu «une fatigue généralisée» de ses employés. Face à la menace d'une action syndicale forte, Peter Voets aimerait avoir un dialogue avec les personnes concernées avant toute décision. «La porte de mon bureau est toujours ouverte». Par rapport au membre de la direction licencié, le directeur a expliqué que la personne en question ne correspondait pas à son poste.

Face au manque de personnel qui mettrait la saison en péril, le directeur a précisé que l'engagement de collaborateurs est étudié. «Si c'est possible, je souhaite que cette solution soit effective dès septembre».

Manque d'investissements

Peter Voets a expliqué que la société souffre d'un manque chronique d'investissements depuis une quinzaine d'années. «Selon nos estimations, nous aurons besoin de quatre ans pour rafraîchir l'entier de la flotte».

Face aux critiques liées à l'achat d'un nouveau bateau électrique pour l'événementiel, Peter Voets a précisé que «cette mise en service sera compliquée d'ici aux cinq prochaines années, mais nous en aurons besoin pour les croisières privées». Cela ne pourra pas se faire sans un soutien des commanditaires - les cantons de Neuchâtel, Fribourg et Vaud.

Début février, la RTS avait révélé que l'investissement pour ce bateau serait de 12 millions de francs.

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