Justice genevoise
Affaire Hinduja: le recours de la belle–fille rejeté pour pinaillage

Le Tribunal fédéral rejette la demande de récusation de deux interprètes dans l'affaire Hinduja à Genève. La belle-fille du couple contestait une nuance de traduction lors du procès en juin 2024 et le rôle d'une interprète.
Publié: 14.02.2025 à 12:21 heures
Le Tribunal fédéral a rejeté la demande de récusation de deux interprètes dans l'affaire Hinduja à Genève.
Photo: KEYSTONE
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ATS Agence télégraphique suisse

Le Tribunal fédéral rejette la demande de récusation de deux interprètes qui étaient intervenues durant le procès de la famille Hinduja à Genève. La recourante – belle–fille du couple Hinduja – invoquait notamment un incident survenu devant le Tribunal correctionnel en juin 2024.

Durant les débats du 10 juin 2024, l'une des interprètes avait traduit «il y a beaucoup plus de travail ici» qu'en Inde, alors que le plaignant avait dit «il y a plus de travail ici». Saisie par la recourante, la Cour de justice du canton de Genève y avait vu une incompréhension plus qu'une erreur. Quand bien même il s'agirait d'une erreur, on ne pouvait y décerner de caractère délibéré.

Dans un arrêt publié vendredi, la 2e Cour de droit pénal estime que la belle-fille n'a pas suffisamment motivé sa contestation de la décision genevoise. Il en va de même pour la récusation de la seconde interprète. La recourante dénonçait le fait que celle-ci ait fonctionné comme interprète lors des audiences et des auditions ainsi que lors d'entretiens privés entre la plaignante et son avocat.

Le 21 juin 2024, le Tribunal correctionnel a condamné Prakash Hinduja et sa femme à quatre ans et demi de prison pour usure par métier. Leur belle-fille et leur fils ont écopé de quatre ans de prison. Toute la famille a fait appel de ce verdict devant la Cour de justice. 

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