Incendie et tirs à Epagny (FR)

L'ex-ouvrier d'une entreprise familiale locale aurait tué sa femme chez ses patrons

Léo MichoudJournaliste Blick

L'ambiance est pesante en ce vendredi matin 11 avril à Epagny (FR), juste en dessous du Château de Gruyères. Un tas de décombres fume encore à côté d'une petite villa blanche ravagée par les flammes la veille. Des coups de feu y ont éclaté. Les pompiers et les policiers fribourgeois, qui ont retrouvé les cadavres de deux personnes, sont encore occupés à déblayer et à inspecter les lieux vers 10h30.

Deux personnes ont été retrouvées mortes dans les décombres, dont possiblement le présumé tireur, s'est contentée de communiquer la police cantonale fribourgeoise. Le couple de propriétaires, qui vit dans la maison, est sain et sauf. L'information donnée par le syndic de Gruyère a été confirmée par la police à «La Liberté». Tous deux âgés de 81 ans, ils ne semblent pas impliqués.

Mais dans le village gruérien, les rumeurs fusent et tout le monde se pose des questions. On évoque un ex-ouvrier «kosovar ou albanais» d'une entreprise familiale de la région, active dans toutes sortes de travaux, dont les sanitaires. «Il aurait tué sa femme, qui faisait le ménage dans la maison, lâche un habitant du coin affairé à son jardin. Mais on attend d'avoir la version officielle.»

Une personne qui connait cet ex-employé précise au téléphone à Blick: «Il était chauffagiste et avait un penchant pour les armes. Il m'a montré à plusieurs reprises qu'il en possédait légalement.» L'arme longue utilisée a été retrouvée dans les décombres, informe «La Liberté».

Comme dans les films

Sur place, une connaissance de l'entreprise confirme certains éléments à Blick, sans trop en dire: «Ce qui s'est passé n'a rien à voir avec l'entreprise. Même s'il a travaillé ici, ils ont réglé leurs comptes entre eux. Ç'aurait pu arriver là, comme ailleurs.» Une entreprise évacue une voiture bleue, restée sur les lieux.

«A 80 ans, c'est dur pour eux, commente encore l'habitant du coin en évoquant le couple de grands-parents propriétaire des lieux. C'est bête, ils venaient de refaire la toiture. Ça fait drôle, c'est comme dans les films, mais à côté de chez soi.» Il évoque le «bordel» qu'a vécu le quartier la veille, avec l'intervention en nombre des forces de l'ordre, des secours et des pompiers.

La police cantonale veut éviter les rumeurs

Contacté, le porte-parole de la police cantonale Martial Pugin informe qu'en «l'absence d'identification formelle» et «d'éléments probants», il n'est pas en mesure de confirmer ou d'infirmer ces rumeurs. «Nous avons des éléments en notre possession qui permette de dégager certaines hypothèses, détaille le communicant. Mais l'état des personnes décédées retrouvées ne nous permettait pas de les identifier clairement.»

Martial Pugin assure que les autorités judiciaires et policières se sont entendues pour communiquer pro-activement sur cette histoire «le plus tôt possible». Il rappelle le «droit privilégié des familles à être informées avant la presse». Sur les lieux, les forces de l'ordre et les pompiers sont toujours actifs. Un rapace empêche le drone policier de filmer les lieux.

Découvrez nos contenus sponsorisés

Présenté par

Trouvez l’offre idéale

60% des Suisses paient trop cher leur abonnement mobile

Présenté par

Du chianti au barolo

Ces six vins rouges montrent tout le talent des vignerons Italiens

Présenté par

La recherche le prouve

Le sport améliore les performances cognitives!

Avec vidéo

Présenté par

Week-end en cabriolet à gagner

Quel est le secret d'Alessia?

Présenté par

Plus d’arômes pour plus de plaisir

Pourquoi votre repas manque-t-il de saveur sans le bon assaisonnement?