Le Conseil d'Etat genevois veut investir 50 millions de francs jusqu'en 2030 dans des infrastructures écologiques. Ce montant doit servir à financer «plein de petites mesures» afin de consolider les apports de la nature et de la biodiversité pour la population. Le crédit doit encore être soumis au Grand Conseil.
Par infrastructures écologiques, on entend par exemple la restauration de réservoirs d'eau, la création de points de passage sous les routes pour la faune, la lutte contre les espèces invasives ou encore la modification des éclairages, a expliqué mercredi devant les médias le conseiller d'Etat Antonio Hodgers, en charge du Département du territoire.
«Nous voulons travailler à l'échelle du canton, des communes et des privés», a ajouté le magistrat. Les prestations de la nature sont de toutes sortes. Une nature préservée à des répercussions sur la santé humaine, la qualité de l'air, celle de l'eau ou la pollinisation des plantes.
Genève n'est pas un «canton ville», a rappelé Antonio Hodgers. Seulement 30% du territoire est urbanisé, le reste est composé de terrains agricoles, de plans et de cours d'eau et de forêts. La politique du gouvernement vise à garder cet équilibre et à ne pas «grignoter sur la zone agricole» dans le futur.