Pascal Broulis a obtenu gain de cause face à Tamedia. La justice lausannoise a estimé que cinq articles publiés en 2018 par le Tages-Anzeiger et d'autres titres du groupe ont porté atteinte à la personnalité de l'ancien ministre vaudois, désormais conseiller aux Etats.
Ces articles laissaient notamment entendre que Pascal Broulis avait obtenu un privilège pour la scolarisation de son fils ou qu'il avait fait preuve de favoritisme en matière fiscale pour un proche ainsi que pour sa collègue de parti Isabelle Moret.
Le dispositif du jugement a été communiqué jeudi par Alexandre Curchod, avocat de Pascal Broulis. Se référant au jugement, il indique que ces articles donnent notamment «une image faussée», s'appuient sur des «faits erronés» et sont empreints «d'une certaine mauvaise foi.»
TX Group, à qui appartient Tamedia, est notamment condamné à publier en première page des quotidiens concernés les considérants du jugement. Le groupe de presse zurichois et l'auteur des articles doivent aussi verser un franc symbolique à Pascal Broulis pour tort moral.