Retour à la normale après le Covid
Les entreprises suisses sont à la recherche d'employés!

De nombreuses entreprises en Suisse cherchent encore à recruter. Selon le Centre d'études conjoncturelles KOF de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich, le marché de l'emploi se maintient en zone positive.
Publié: 03.05.2024 à 10:28 heures
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Dernière mise à jour: 03.05.2024 à 11:07 heures
Selon le KOF, une majorité d'entreprises estime que leurs employés sont toujours en nombre insuffisant. (archive)
Photo: CHRISTIAN CHARISIUS

Le marché de l'emploi en Suisse poursuit son retour à la normale après la période exceptionnelle qui a prévalu durant l'épisode postpandémique. Bon nombre d'entreprises cherchent encore à recruter. 

Au deuxième trimestre, l'indicateur de l'emploi calculé par le Centre d'études conjoncturelles KOF de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) s'est replié à 5,9 points, alors qu'il se situait encore à 7,5 points (chiffre révisé) au partiel précédent, selon un communiqué diffusé vendredi. Le baromètre se rapproche graduellement de sa moyenne à long terme de 1,5 point, après avoir atteint un pic historique en mi-2022, au sortir de la période Covid.

L'industrie manufacturière à la peine

Le marché de l'emploi reste ainsi en zone positive, note le KOF. Une majorité des 4500 entreprises interrogées en avril estime que leurs employés sont toujours en nombre insuffisant. La part de sociétés souhaitant étoffer leurs effectifs dans les trois prochains mois a progressé.

La situation est plus délicate dans l'industrie manufacturière. Une majorité de firmes sondées prévoit de supprimer de l'emploi ces prochains mois. L'indicateur dévolu à ce secteur continue de plonger et s'est fixé à -15 points au deuxième trimestre, à un niveau similaire à celui du début de la pandémie de Covid-19.

Le secteur bancaire se démarque également par ses perspectives peu réjouissantes en matière d'emploi. Depuis le dernier pointage, l'indice dédié a basculé en zone négative. Le camp des établissements prévoyant des suppressions de postes l'emporte désormais. La stabilité - ou une infime baisse - prévaut pour les autres secteurs d'activité.

(ATS)

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