Face aux défis sécuritaires actuels, la Société suisse des officiers (SSO) attend une direction politique et militaire forte. La capacité de défense est certes à nouveau une priorité, mais le Conseil fédéral doit faire plus pour renforcer le système de milice.
Réunie au Signal de Bougy (VD), la SSO a surtout discuté des bouleversements géopolitiques actuels. Ordre mondial de plus en plus multipolaire, montée en puissance des Etats autoritaires, guerre brutale en Ukraine: ce sont des défis majeurs pour notre politique de sécurité et à notre politique militaire, écrit la Société suisse des officiers dans son communiqué.
Pour relever ces défis, il est avant tout nécessaire de rétablir rapidement la capacité de défense de notre armée de milice, a déclaré le chef suppléant de l'armée Hans-Peter Walser. Les officiers se réjouissent de la volonté politique d'allouer les moyens financiers nécessaires à l'armée. Ils attendent du Conseil fédéral qu'il mette en oeuvre les directives du Parlement, à savoir porter les dépenses de l'armée à 1% du PIB en 2032.