Régulation des grands prédateurs
Contre-projet sur le loup maintenu à Berne, sans la stérilisation

La Commission des finances du Grand Conseil bernois abandonne l'idée de stériliser les loups problématiques dans son contre-projet à l'initiative sur la régulation des grands prédateurs. Le reste du texte est maintenu et sera examiné lors de la session d'été 2025.
Publié: 13:26 heures
L'absence d'expérience pratique et le coût potentiellement élevé de la stérilisation ont pesé dans la balance.
Photo: Getty Images

La Commission des finances (CFin) du Grand Conseil bernois abandonne l'idée de stériliser les loups problématiques dans son contre-projet à l'initiative «Pour la régulation des grands prédateurs dans le canton de Berne!». Elle maintient toutefois ce dernier.

Dans son contre-projet, la CFin demandait d'envisager que les loups causant des dégâts soient stérilisés plutôt qu'abattus. Toutefois, lors de la consultation, il est apparu que cette idée ne réunirait pas de majorité, indique mercredi la Chancellerie d'Etat dans un communiqué.

Sans rejeter entièrement cette option, Le Centre, le PLR, l'UDC et l'UDF se sont déclarés sceptiques en raison de l'absence d'expérience pratique et du coût potentiellement élevé de la stérilisation. Tous les autres participants à la consultation se sont déclarés défavorables à cette option.

Reste du contre-projet maintenu

La CFin présente au Grand Conseil le reste de son contre-projet. Il contient l'interdiction de promouvoir l'effectif des grands prédateurs et la pleine utilisation de la marge de manoeuvre cantonale pour les limiter. Il est aussi prévu dans le texte de s'assurer que le rapport coût-efficacité est correct lors de l'introduction de mesures supplémentaires de protection des troupeaux.

Dans le cadre de la consultation, le comité d'initiative a ouvert la porte à un retrait conditionnel de son initiative si le Grand Conseil adopte le contre-projet dans son état actuel. Si le Parlement cantonal accepte ce contre-projet et que le référendum n'est pas saisi, les dispositions entreront en vigueur pour une durée de huit ans dans la loi sur la chasse et il n'y aura pas de votation populaire sur l'initiative d'origine.Le Grand Conseil doit examiner le contre-projet lors de la session d'été 2025.

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