Le courant chaud El Niño, responsable d'une augmentation des températures dans des régions, pourrait se terminer cet été. L'Organisation météorologique mondiale (OMM) a estimé lundi à Genève à 60% la possibilité d'un courant froid La Niña entre juillet et septembre. Ce scénario ou des conditions neutres sont probables à 50% de juin à août. Et la probabilité de La Niña est encore plus élevée d'août à novembre.
El Niño a lieu tous les deux à sept ans, il dure de neuf à douze mois et ses effets sont plutôt attendus cette année. Il exacerbe les sécheresses dans des territoires comme l'Australie, ainsi qu'une partie de l'Asie et du continent américain. A l'inverse, il provoque des précipitations importantes et des inondations dans plusieurs régions comme une partie des continents américain, africain et asiatique, de même que dans le sud de l'Amérique du Sud. Il aboutit également à un réchauffement des températures des océans dans le Pacifique tropical central et oriental.
«La fin d'El Niño ne signifie pas une pause dans le changement climatique à long terme», estime la secrétaire générale adjointe de l'OMM Ko Barrett. «Des températures anormalement élevées vont continuer de jouer un rôle important dans les prochains mois», ajoute-t-elle.