Les femmes étrangères qui subissent des violences domestiques doivent être mieux protégées. Le National a adopté mardi par 129 voix contre 65 un projet qui leur donnera droit à la régularisation de leur séjour. L'UDC redoute des abus.
Actuellement, de nombreuses femmes de nationalité étrangères victimes de violences domestiques peuvent craindre de perdre leur titre de séjour en cas de séparation. Elles ne peuvent rester que si l’union conjugale a duré au moins trois ans et qu'elles sont bien intégrées. En outre, il faut apporter la preuve de violences d'une certaine intensité et d'une certaine durée.
Par peur de renvoi
Certaines victimes renoncent ainsi à mettre fin à des relations violentes par peur d'un renvoi, a rappelé Damien Cottier (PLR/NE) pour la commission. Le Parlement a donc élaboré un projet visant à renforcer la protection de ces victimes.
L'UDC craint que l'élargissement des droits au séjour ne donne lieu à des abus. La révision abaisse toute une série d'exigences pour les bénéficiaires, a critiqué le parti conservateur.
(ATS)