L'année 2024 s'annonce «au moins aussi difficile que 2023», selon la directrice générale de l'ONU à Genève Tatiana Valovaya. La fermeture du Palais des Nations pendant trois semaines récemment a permis d'économiser près de 200'000 francs, a-t-elle dit mardi.
Crise des liquidités
Lors d'une discussion devant les employés de l'ONU à Genève, elle a rappelé la crise des liquidités pour le secrétariat de l'ONU durant les six derniers mois de l'année dernière. L'Office de l'ONU à Genève avait lui-même été confronté à des difficultés avec son enveloppe. Il avait décidé de fermer le Palais des Nations pour économiser les frais d'électricité.
Cette année s'annonce difficile. L'ONU à Genève s'est préparée dès le début de l'année à des mesures de réduction des coûts, a encore affirmé la Russe. Les salaires ne sont toutefois pas compromis, à condition que «nous fassions quelque chose». D'autres dépenses devront être diminuées de 35 à 45%. Des fermetures de bâtiments qui n'accueillent pas des conférences pourraient avoir lieu. «Nous y pensons», dit la directrice générale.
(ATS)