Photo: Philippe Rossier

Permis de conduire retiré
La pirouette en vélo électrique d'un élu PLR

Le conseiller national PLR Andri Silberschmidt s'est fait retirer son permis de conduire pour trois mois. Il a écrit sur Twitter le regretter et a botté en touche à sa manière.
Publié: 14.12.2021 à 12:26 heures
|
Dernière mise à jour: 15.12.2021 à 09:20 heures
Ruedi Studer

C'est ce qu'on appelle «faire une bêtise»: le conseiller national PLR Andri Silberschmidt a raté un panneau de limitation de vitesse sur l'autoroute. Il roulait donc à 123 km/h sur un tronçon limité à 80 km/h lorsque le flash d'un radar l'a brièvement aveuglé. L'événement s'est produit le 6 août, dans le canton d'Uri. La conséquence de cette bévue pour le Zurichois? Un retrait de permis de trois mois, comme l'indique le portail en ligne «Inside Paradeplatz».

Le Conseiller national s'est excusé sur Twitter: «C'était stupide et dangereux». Il confirme tout ce dont on l'accuse, y compris les conséquences de son acte, c'est-à-dire la suspension de trois mois de son permis de conduire et son ordonnance pénale. Il ajoute à ses excuses une petite touche verte, précisant que ce retrait de permis aura peu d'impact sur sa vie privée: «[Ce retrait de permis de conduire] n'a aucune incidence sur mon comportement en matière de mobilité, puisque je ne me déplace en ville qu'avec mon vélo électrique et avec les transports publics dans le reste de la Suisse».

Contenu tiers
Pour afficher les contenus de prestataires tiers (Twitter, Instagram), vous devez autoriser tous les cookies et le partage de données avec ces prestataires externes.

Dans son tweet, celui qui est aussi vice-président du PLR ne cache néanmoins pas sa colère contre l'auteur du site «Inside Paradeplatz» Lukas Hässig. Le journaliste n'hésite pas à se moquer du «poster boy» du parti libéral-radical et à ironiser sur «l'ascension fulgurante» d'Andri Silberschmidt. Il critique également le fait que le politicien «quasi-professionnel» dédaignerait ses engagements auprès du logisticien Planzer et ses multiples start-ups dans la gastronomie. «C'est complètement faux, à l'instar de ses anciennes accusations erronées sur mon ancien emploi à la banque cantonale zurichoise», s'énerve le PLR face à ce reproche. «Il n'arrive tout simplement pas à imaginer qu'un politicien de milice puisse aussi avoir des activités professionnelles».

(Adaptation par Jocelyn Daloz)

Découvrez nos contenus sponsorisés
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la