En avril dernier, 1,6 million de données appartenant à des utilisateurs suisses de Facebook ont été volées. Depuis lors, des inconnus ont téléchargé des vidéos pédopornographiques sur plusieurs comptes piratés, écrit mercredi la police cantonale saint-galloise.
Or, le groupe Meta, propriétaire de Facebook et d'Instagram, est capable de détecter les comptes piratés et de transmettre leurs données aux autorités américaines. Ces dernières informent à leur tour les autorités judiciaires des pays concernés. Conséquence, des personnes innocentes risquent d'être visées par la justice pénale.
La police cantonale saint-galloise a constaté plusieurs cas de ce type. Elle recommande aux utilisateurs de Facebook et d'Instagram de modifier leurs mots de passe et les adresses électroniques liées à leurs comptes.
En cas de piratage, elle conseille aux victimes de déposer une plainte pénale au poste de police de leur lieu de domicile. De cette manière, les autorités peuvent documenter le fait que le matériel pédopornographique a été téléchargé par des tiers, à la suite d'un piratage. Elles pourront aussi ouvrir des enquêtes pénales contre les auteurs du piratage.
(ATS)