Et voilà, c’est le dernier jour de ce Paléo 2022. Toutes les bonnes choses ont une fin. Tout comme la sélection alternative des petites scènes que Blick vous livre au quotidien depuis mardi. Snif! Rassurons-nous: cette édition va s’achever en beauté avec son légendaire feu d’artifice et bien sûr Stromae (Grande scène, 23h15) ou encore Meute (Grande scène, 20h15).
Chaque jour du festival, la rédaction de Blick vous fait voyager vers les plus petites scènes, celles où émergent les peut-être-stars de demain, celles où jouent les artistes underground qui n'ont pas forcément la Grande scène de Paléo pour horizon. Une bal(l)ade vers des concerts fous, des sons dingues et des ambiances délicieuses. Et ne vous inquiétez pas, c'est normal de ne pas connaître cette chanteuse-boulangère du Mississippi blonde comme les blés même en hiver, mais vous allez la kiffer. Bon, vous venez, ou bien?
Chaque jour du festival, la rédaction de Blick vous fait voyager vers les plus petites scènes, celles où émergent les peut-être-stars de demain, celles où jouent les artistes underground qui n'ont pas forcément la Grande scène de Paléo pour horizon. Une bal(l)ade vers des concerts fous, des sons dingues et des ambiances délicieuses. Et ne vous inquiétez pas, c'est normal de ne pas connaître cette chanteuse-boulangère du Mississippi blonde comme les blés même en hiver, mais vous allez la kiffer. Bon, vous venez, ou bien?
Des grands noms incroyables pour des moments qui ne le seront pas moins. Mais, à côté, voici les pépites musicales qui méritent le détour. Faites-nous confiance une dernière fois. On se dit à l’année prochaine?
1. Julien Granel (France), Club Tent, 16h
Julien Granel est un drôle d’ovni. Après avoir fait les Zéniths comme première partie d’Angèle, le Français se posera seul et sans filet face au public du Club Tent. Piano, voix: voici les deux ingrédients du succès de cet artiste ébouriffé originaire du Sud Ouest.
Entre sonorités contemporaines et ambiance 80’s, on plonge sans se pincer le nez dans l’univers coloré et ultra-dansant de ses états d’âme. Promis, le moment reste léger, festif et même joyeux. Une belle manière d’entamer cette dernière soirée.
2. Little Simz (Royaume-Uni), Véga, 21h30
Aïe, Aïe, Aïe! Little Simz arrive et ça va faire mal! Celle qui est devenue l’une des patronnes du rap britannique s’apprête à enflammer Paléo. Condition féminine, couleur de peau ou cirque brutal de l’industrie musicale, ses textes racontent sans détour l’univers dans lequel elle gravite. Parfois bien malgré elle.
Le festival nyonnais estime que les textes percutants de la rappeuse possèdent la marque des plus grands. Qui osera lui donner tort après être allé écouter son flow taillé au couteau? God save Little Simz!
3. Zenobia (Palestine), Belleville, 21h30
On ne va pas se mentir, on n’avait jamais entendu parler de Zenobia avant que la programmation ne sorte. Pourtant le duo rayonne déjà bien au-delà de Nazareth, sa contrée d’origine.
Zenobia? Rien à voir avec l’arbuste américain de la famille des bruyères. Des beats puissants, des rythmes du dabke levantin, synthés alliés au dub et des mélodies pop. Le groupe représente le nouveau courant de musique électronique palestinienne, qui s’est enrichi des deux côtés de la «ligne verte», à Haïfa et à Ramallah. Dépaysement garanti.