Même pour un simple café-croissant
On ne peut plus payer en argent liquide chez «Le Pain Quotidien»

La chaîne de boulangerie-restauration d'origine belge refuse désormais les paiements en cash, même pour les petits montants, annonce la RTS.
Publié: 11:27 heures
Selon les informations de la RTS, Le «Pain Quotidien» souhaite ainsi diminuer le risque d'arnaques, ainsi que la sécurité et le confort de son personnel.
Photo: Keystone
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Ellen De MeesterJournaliste Blick

Il faudra désormais dégainer une carte de crédit pour payer son café-croissant, chez «Le Pain Quotidien», rapporte la RTS. Ses fameux comptoirs et tables de bois ne verront plus la moindre pièce de monnaie, puisque la chaîne a décidé, à la fin de l'année 2024, de bannir l'argent liquide.

Fondée en Belgique, cette chaîne de boulangerie-restauration est bien installée en Suisse, et particulièrement à Genève, où se situe la majorité des établissements. Les villes de Lausanne et Zurich comptent également des filiales.

«Des frais obscurs pour tout le monde»

Interrogée par La Matinale, Flore Teysseire, représentante des commerces genevois, n'est pas enthousiaste. Elle pointe notamment la part de la facture automatiquement prélevée par des intermédiaires, lors des paiements électroniques: «C'est mieux d'avoir un public qui se rend compte exactement de ce qu'il paie et de ce que les commerçants sont payés, plutôt que des frais obscurs pour tout le monde qui sont prélevés sur ces transactions.».

Sans parler de l'inconfort potentiel de certains clients, désireux ou habitués à payer leur café en argent liquide, chaque matin.

Réduire le risque d'arnaques

Alors, pourquoi cette décision? Notons que «Le Pain Quotidien» agit de plein droit, puisque la liberté économique ou liberté du commerce et de l'industrie autorise ce type de mesure indépendante, sans interférence de l'État sur les affaires du commerçant. 

D'après la RTS, ce choix aurait été motivé par une volonté de réduire les arnaques, d'éviter que l'équipe de service ne soit contrainte de faire la caisse à la fin de la journée et de réduire les risques sanitaires au moment de toucher les billets ou pièces de monnaie. Le braquage d'une filiale du «Pain Quotidien» aurait également encouragé ce changement, relève La Matinale. 

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