Avec des représentants des églises et des organisations juives et islamiques, des politiciens zurichois ont lancé mardi un appel contre le racisme et l'antisémitisme. Parmi eux figurent le président du gouvernement Mario Fehr et la maire de la ville Corine Mauch.
«Il est temps que société civile, religion et politique s'unissent pour lutter contre l'incitation à la haine et la violence», souligne la prise de position commune publiée mardi soir par la Fondation contre le racisme et l'antisémitisme (GRA), l'instigatrice de cette initiative. «Luttons ensemble pour un avenir meilleur, où règnent tolérance, respect et paix», poursuit le texte.
L'"incident brutal» du week-end dernier ne doit pas venir «alimenter la spirale de la haine et de la violence racistes». L'agression d'un juif orthodoxe de 50 ans à Zurich doit être comprise comme une «césure» et un «signal d'alarme», poursuit le communiqué.
Un Suisse d'origine tunisienne âgé de 15 ans, qui s'était solidarisé avec le groupe terroriste Etat islamique (EI) dans une vidéo en arabe, a entre-temps été arrêté comme auteur présumé de l'attaque au couteau.
La prise de position a été signée entre autres par Jacqueline Fehr, conseillère d'Etat en charge de la justice, Ralph Lewin, président de la Fédération suisse des communautés israélites (FSCI), Abduselam Halilovic, président de l'Association des organisations islamiques de Zurich ainsi qu'Esther Straub, présidente du conseil de l'Eglise réformée du canton de Zurich et Raphael J.-P. Meyer, président du conseil synodal de l'Eglise catholique du canton de Zurich.
(ATS)