La taxe se situe entre 5000 et 20'000 francs pour les vols européens, et entre 10'000 et 40'000 francs pour les vols intercontinentaux, déclare André Schneider dans les titres du groupe alémanique CH Media.
L'aéroport de Genève teste cette mesure depuis l'année dernière, sans frais effectifs. Le nombre de décollages retardés a déjà fortement diminué.
«Il n'y aura donc pratiquement pas de taxes à payer dès le lancement officiel en 2025», assure le directeur de l'aéroport. «Parfois, il faut brandir la menace du fouet plutôt que celle de la carotte», poursuit-il.
Recours au TAF
Une modification du règlement d'exploitation a rendu possible la mise en place d'un tel système de quotas. Le Département de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) a approuvé le nouveau règlement en novembre 2022. Il fixe notamment une limite de bruit admissible.
Un comité d'opposition a fait recours au Tribunal administratif fédéral (TAF) contre ce nouveau règlement en 2023. Il estime, entre autres, que le règlement expose environ 30'000 personnes vivant dans le territoire à des nuisances sonores trop élevées.