«Je suis ouverte à toute solution pour que la droite gagne», déclare la conseillère nationale genevoise dans un entretien diffusé samedi par Le Temps. «Si nous partons tous ensemble, l’UDC ne présentera qu’un candidat. Sinon, nous partirons à plusieurs.»
L’alliance doit inclure l’UDC, le PLR et le Centre, ajoute-t-elle. Quant au Mouvement citoyens genevois (MCG), «qui se définit comme ni de gauche ni de droite, [il] devra se positionner. Cela dépendra de [sa] ligne politique.»
Une alliance qui a fait ses preuves
En novembre 2021 à Fribourg, une alliance allant du Centre à l’UDC, en passant par le PLR, a permis à la droite de conserver cinq des sept sièges au Conseil d’Etat et a même propulsé un UDC au gouvernement cantonal après 25 ans d’absence. Dans la foulée, les droites vaudoise et bernoise se sont alliées pour les élections cantonales de 2022. «J’ose espérer que cela sera enfin possible à Genève», déclare Céline Amaudruz.
La droite cherche à se renforcer
La conseillère nationale veut parler avec le PLR et le Centre «pour déterminer une stratégie large, qui va des cantonales genevoises, au printemps 2023, jusqu’aux fédérales» d’octobre 2023. Elle avertit cependant que l"«UDC ne sera pas le porteur d’eau des autres partis de droite.»
Une tentative de discussion a eu lieu l’été dernier avec les autres partis de droite, «sur l’initiative du président du PLR», poursuit-elle. «Je vais proposer de relancer le processus une fois les résultats vaudois connus.»
L’ancien vice-président du PLR Suisse, le conseiller national genevois Christian Lüscher, avait appelé à une telle alliance en janvier. Il proposait de présenter un ticket avec quatre femmes, dont Céline Amaudruz.
(ATS)