L'idée enflamme les réseaux
Après la Street Parade, les jeunes PLR veulent légaliser toutes les drogues!

Les Jeunes libéraux-radicaux ont choqué en appelant à la libéralisation de toutes les drogues dans la foulée de la Street Parade de Zurich, provoquant des réactions mitigées sur les réseaux sociaux.
Publié: 12.08.2024 à 15:29 heures
|
Dernière mise à jour: 12.08.2024 à 15:49 heures
Les jeunes libéraux-radicaux se sont-ils pris pour les jeunes socialistes? Sur X, ils demandent à légaliser toutes les drogues!
Photo: Keystone
Blick_Lucie_Fehlbaum2.png
Lucie FehlbaumJournaliste Blick

Boom boom, cocaïne et grosses chaleurs, la Street Parade a réuni 920'000 fêtards à Zurich, samedi 10 août. Chaque année, l'alcool et la drogue circulent allègrement. Cette fois, une surprise est venue clore cette fiesta des amateurs de techno, rapporte «20 minutes». 

Dans la foulée de cette 31ème édition, les JLR ont publié sur leur page X une photo de la foule accompagnée d'une requête qui a surpris tout le monde: «Plus de drogue coupée à la Street Parade? Nous demandons la légalisation de toutes les drogues!» 

Contenu tiers
Pour afficher les contenus de prestataires tiers (Twitter, Instagram), vous devez autoriser tous les cookies et le partage de données avec ces prestataires externes.

Les jeunes PLR, un parti de gauche?

Les réactions des internautes ne se sont pas fait attendre. Si certains soutiennent l'initiative, la majorité s'en étonne ou la rejette, avec des commentaires tels que: «Visiblement les jeunes PLR sont en pleine surconsommation», ou encore: «J’ignorais que ce parti était de gauche.»

Jonas Lüthy, président des JLR, a déclaré au quotidien que personne ne devrait se retrouver aux urgences à cause d'une mauvaise substance ou d'un surdosage. Pour lui, les drogues douces devraient être entièrement légalisées.

Taxer la drogue, payer la consommation

Les drogues dures, de leur côté, devraient être libéralisées, dans la logique du pollueur-payeur. Ainsi, en taxant ces substances, l'État pourrait couvrir les coûts de la consommation.

Le conseiller national fribourgeois Nicolas Kolly s'oppose à cette idée. L'élu de l'Union démocratique du centre estime que cela banaliserait les drogues, qui coûteraient plus cher à la société en soins qu'elles ne lui rapporteraient. Il formule une analogie avec le tabac et l'alcool, et ajoute: «Et on parle là de substances bien moins nocives que les drogues dures.»

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la