Les deux révisions du droit du bail en votation le 24 novembre protègent contre les abus, selon un comité bourgeois. Les droits des locataires ne seront pas affaiblis, a affirmé mardi cette «Union pour le logement» en lançant la campagne. Le Parlement a avalisé l'an dernier deux projets. Le premier a pour but d'empêcher les sous-locations abusives. Le second vise à simplifier les résiliations du bail pour besoin propre des propriétaires.
Les droits des locataires ne seront pas affaiblis, a assuré l'Union du logement, qui représente aussi les propriétaires, en conférence de presse à Berne. Il s'agit notamment d'éviter que la sous-location ne soit utilisée à des fins spéculatives et retire du marché des logements dont la population a besoin, au profit de plateformes du genre Airbnb, surtout en période de pénurie, a dit le conseiller national Olivier Feller (PLR/VD).
L'association de défense des locataires (Asloca) a lancé avec succès un référendum contre les deux révisions, dénonçant un durcissement du droit.