Elle est à la fois appréciée mais aussi détestée: la fonction Easyride sur l'application CFF. 80'000 voyageurs l'utilisent chaque jour pour acheter leur billet sur leur téléphone portable. C'est deux fois plus qu'il y a un an. Mais ceux qui n'ont pas la tête à ça doivent mettre la main au porte-monnaie. Les CFF ne tolèrent pas que l'on ne puisse pas s'enregistrer d'un simple mouvement de balayage sur son smartphone avant d'entamer son voyage. Celui ou celle qui achète son billet via l'app CFF une minute après le départ du train se voit infliger une amende. Et ce, même si le contrôleur ne débarque qu'une demi-heure plus tard.
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Mais cela pourrait bientôt changer. La collaboration avec le fournisseur Fairtiq, qui exploite l'application, arrive à échéance. Les CFF ont lancé un nouvel appel d'offres pour ce contrat de plusieurs millions de francs. Et ils en profitent pour ajouter de nouvelles prestations au système, selon le portail de la branche IT Inside. On ne sait pas encore quelles nouvelles fonctions seront ajoutées. Un coup d'œil dans les documents de l'appel d'offres montre toutefois ce qui attend les voyageurs.
Le système reconnaît automatiquement le trajet
La fonction la plus importante sera un système qui enregistre la présence des passagers dans le véhicule sans qu'ils aient à intervenir. Autrement dit, cela signifie que l'enregistrement fastidieux avant le début du trajet et le check-out à destination - qui est également souvent oublié - seront supprimés. Les clients monteront donc dans le train, le bus ou le car postal sans avoir à s'en occuper. Le système reconnaîtra automatiquement quand commence un trajet et quand il se termine.
Le système pourrait en outre être utilisé pour informer directement et donc plus rapidement les voyageurs des perturbations et des retards. Cela permettra de les orienter vers des itinéraires alternatifs. Il devrait aussi être possible d'intégrer des offres pour effectuer les derniers kilomètres non desservis, avec, par exemple, des scooters électriques ou du covoiturage.
En 2018, l'application était une révolution
Pour les pendulaires, les familles et les voyageurs d'un jour, l'application Fairtiq a été une véritable révolution lors de son lancement en 2018: le passager marque le lieu d'embarquement et de débarquement, l'application calcule pour lui la combinaison la plus avantageuse de tarif de parcours et de zone. Le paiement s'effectue à la fin de la journée.
Depuis mars, les utilisateurs peuvent également enregistrer non seulement des personnes, mais aussi des chiens et des vélos. Ils reçoivent alors tous automatiquement le bon billet au meilleur prix possible.