Ce comité reconnaît la nécessité de renforcer les soins infirmiers. Il estime toutefois que le contre-projet indirect concocté par le Parlement permet d'atteindre cet objectif.
Il reprend largement les demandes des initiants qui peuvent être mises en oeuvre par la Confédération. Un milliard de francs sera injecté pour former les professionnels.
Les autres exigences de l'initiative sont excessives. Les dispositions relatives au salaire d'une profession n'ont pas leur place dans la Constitution. La Confédération ne peut pas non plus régler les conditions de travail. Cela revient aux cantons, aux employeurs et aux partenaires sociaux.
Selon le dernier sondage, l'initiative a toutes ses chances lors des votations du 28 novembre. Elle est actuellement soutenue par plus de trois quarts de la population. Si le peuple devait la refuser, le contre-projet entrerait en vigueur.
(ATS)